étiquette, protocole et bonnes manières
Associé à l’élégance, le majordome adopte systématiquement les bonnes manières en toutes circonstances et suit minutieusement les règles dictées par le protocole et l’étiquette. Ces codes de comportement facilitent les relations entre les individus, en les teintant immédiatement d’un respect mutuel. Ils contribuent ainsi à créer une belle harmonie sociale, née d’un besoin de « vivre juste », d’un savoir-vivre…
Les bonnes manières, ou s’élever en se rabaissant
L’expression évoquant « les bonnes manières » renvoie à un ensemble de comportements, jugé aussi approprié que correct en société : sa seule évocation nous fait nous redresser la tête et adoucir les traits de nos visages… Autant de comportements favorisant la communication et les interactions sociales.
Évidemment, les bonnes manières impliquent de satisfaire les règles élémentaires de politesse et de courtoisie : tenir la porte à quelqu’un, ne pas lui couper la parole, dire « s’il vous plaît » et « merci », ne pas le rabaisser ou l’embarrasser d’une quelconque manière, etc. Mais elles invitent également à aller bien au-delà, à observer une réelle empathie et un respect pour l’autre.
Lors des salutations, par exemple, les bonnes manières impliquent d’accorder toute son attention et son temps à la personne : il s’agit de la regarder dans les yeux et de vous concentrer sur elle. Culturellement, il faut savoir que l’on s’élève en se rabaissant : selon Geneviève d’Angenstein, directrice de Business Étiquette Paris, « moins on parle de soi, plus on se met en valeur. Plus les gens parlent d’eux, plus ils s’abaissent ».[1]
L’étiquette, ou se sentir à l’aise en toutes circonstances
Historiquement établie pour les nobles, l’étiquette renvoyait alors au code de conduite à suivre dans la cour du roi. Aujourd’hui, elle est souvent délaissée, au profil de nos instincts, compliquant grandement les interactions sociales.
L’étiquette dresse un protocole d’interactions entretenues sur une base individuelle, définissant ce qui est attendu, permis ou interdit en fonction des situations. Parfaitement claires, ces règles permettent d’instaurer une réelle confiance en soi. Mais cette aisance touche aussi les personnes en face, dans la mesure où elles expriment le désir de protéger systématiquement les plus faibles et d’entourer chaque échange de dignité et de respect.
Pour reprendre l’exemple de la prise de contact, l’étiquette distingue le salut de la salutation. Bref, le premier peut se traduire par un hochement de tête ou un sourire, lorsque vous regardez l’autre dans les yeux. La salutation réclame, quant à elle, plus de temps : il faut tendre la main droite, s’embrasser ou incliner légèrement le buste, voire faire une petite révérence en fonction du contexte.
Le protocole, ou bien se comporter en société
Normatif, le protocole désigne les usages et comportements à observer en société – notamment dans les rendez-vous officiels, emprunts de hiérarchies. Il formalise les rapports entre les détenteurs de pouvoirs, ainsi que les rapports que les personnes entretiennent entre elles. Il dicte également les obligations de chacun envers l’autre sexe ou dans la hiérarchie sociale.
À l’image de l’étiquette, le protocole vise à clarifier les comportements dans un contexte donné, distillant implicitement la confiance, la dignité et le respect dans les échanges.
Par exemple, lors des salutations, il est d’usage que le chef tende la main à ses collaborateurs (le plus gradé décide de la manière de saluer). Dans le même esprit, il tend la main au client lorsque ce dernier est invité dans ses locaux. Sans rapport hiérarchique évident, l’âge désigne la personne qui doit être à l’initiative. Enfin, comme la femme doit être saluée avant l’homme, elle doit tendre la main à ce dernier.
Aujourd’hui, les questions de bonnes manières, d’étiquette et de protocole se réunissent sous une seule et même appellation : le « savoir-vivre », qui renvoie à la capacité de vivre bien, d’œuvrer avec élégance et aisance, quelle que soit la situation, aussi bien dans la sphère privée que publique. Autrement dit, le savoir-vivre n’est pas tant une façon de faire qu’une façon d’être : une nuance parfaitement maîtrisée par le majordome A Demeures, qui, agissant en toute discrétion, vous fera sentir chez vous où que vous soyez !
[1] Citation : https://madame.lefigaro.fr/societe/quatorze-regles-de-savoir-vivre-a-appliquer-en-toutes-circonstances-110917-133575